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Une douleur dans la partie gauche de mon corps. Une odeur de tristesse. Une vue imprenable sur la fin. Un goût de solitude. Tout monte. Monte trop vite. Mes mains deviennent moites, je tremble. Oui, sa vient. Je ne craquerais pas. Je trouverais la force pour ne pas lâcher, pour ne pas montrer que tout ce que tu me racontes m'atteins trop facilement. Mon cœur bat de plus en plus vite. De plus belle. J'écoute tes paroles, je bois ta lâcheté, je ne dis rien. Je crois encore au bonheur, avant ce moment. Tu dis c'est finis. Alors maintenant je n'y crois plus. Je ne crois plus en rien. Même pas au regards et réconfort des autres. Parce que je m'en fiche. Je m'en fiche car demain seras sans toi, et sa personne ne pourras empêcher cette douleur que je tente de cacher en vain. Personne ne comprend dans le fond, puis après tout c'est rien. Je me relèverais, sa passeras. Elles sont belles mes paroles ? Facile à dire non ? Puis après tout, je n'attend plus rien de toi, tu m'as bouffée jusqu'au bout. Alors je souris, souris à la vie. Que faire d'autre ? Rien ? Vraiment ?

Je veux pas pleurer, je veux rire au éclats. Rire de ta pauvre fierté, à ta sincérité que ne vaux même pas la peine d'être entendu. Rire de ta nouvelle copine. Je ne veux pas me laisser abattre parce que tu me laisse de coté. Dans le fond, je ne t'oublierais pas. Tant de chose à dire, que sa devient trop fort. Tu ressens donc rien ? Ton cœur en forme de pierre ?

Je peux plus rien faire pour toi. T'as tout gâché du début à la fin. Tu pars si loin de moi, mais je ni suis pour rien. Je ne te demande pas de comprendre, mais arrête. Arrête de me faire autant de mal, sois claire une fois pour toute. Histoire d'avoir mal d'un coup, plutôt que de souffrir jour après jour a petite dose. Je sais, un jour je vais tout relâcher. Ma folie ne m'emporteras plus loin de la vérité dure a accepter. Mais je ne vois pas comment m'échapper. Alors je souris, je rigole. Je vais rire les autres, tout le monde peut le faire. Tu comprendras jamais le fond de ma pensée, je dois te lâcher. Je dois te dire au revoir. Tournez cette putain de page. Je me répète sans arrêt, je le sais. Je sais aussi, que toi tu t'en fiches, que ton cœur ne m'aimeras jamais et qu'il faut être réaliste. Après tout les sentiments ne se contrôlent pas, sa va, sa vient, sa repart comme sa, puis il y a une fin. Tu te répètent autant que moi. Sais tu ce que tu veux ? Pense tu à moi ? Pourquoi tu ne penses pas comme moi ? Pourquoi je n'arrive pas à m'expliquer devant toi ? SOS ? Je passe pour quoi moi. Gardons les souvenirs en tête. Les endroits, les objets, les photos. Je garderais tout. Ne m'en veux pas. C'est plus fort que moi.

A jamais. What does not kill you makes you stronger.